Fête du sport...euh, non, de la musique…
Avec ma fille aînée, nous faisons partie d’une chorale. A l’occasion de la fête de la musique, nous avons donné un petit concert, accompagnés par l’orchestre du Conservatoire. L’ambiance est plus détendue que le jour du concert "officiel".
En voici l’intro : cette année, nous avons expérimenté une entrée en musique et en procession sur "Iste confessor" de Domenico Scarlatti.
Ca n’a l’air de rien, dit comme ça, mais pour parvenir sain et sauf jusque dans le chœur, il faut déjouer des pièges dignes d’un parcours du combattant.
En effet, trop loucher sur votre partition tout en marchant entraîne des tangages et des écarts regrettables qui nuisent à la solennité du moment.
D’autre part, vous devez éviter avec élégance les chausse-trapes que le public place traîtreusement sur votre passage (poussettes et parapluies pour ne citer que les plus efficaces).
Enfin, lorsque vous avez remonté l’allée centrale sans trop de casse, il vous faut encore affronter la traversée de l’orchestre sans marcher sur les orteils des musiciens ni vous prendre les pieds dans leurs instruments.
Et tout ça sans faire une fausse note !
C’est sportif, d’être choriste !
Ce qui l’est moins (sportif), c’est le Doudou, toujours à la recherche d’une position originale pour dormir !